un prof au cameroun

vacances de paques 2011

Il serait temps que je me mette à écrire le récit des vacances dernières, dans deux semaines je rentre en France pour deux mois. J’ai hâte de rentrer me ressourcer. Cette première année d’expatriation a été bien chargée. J’ai déjà en tête un sacré paquet de souvenirs. 

Et bien c’est parti….

Voici, chers lecteurs avisés, le récit de mes dernières vacances hors de Douala. Si je devais classer les vacances scolaires, ce serait bien difficile. Elles ont toutes eu une saveur bien différente, et m’ont à chaque fois apporté et permis de découvrir des régions splendides et de vivre des expériences folles et inoubliables.

 

Cette fois je suis parti avec 4 collègues : Cécile (que je ne présente plus) , Maïa, Noura et Jeff. Notre objectif était d’atteindre la région de l’extrême nord.  Donc au-delà du parc de la Bénoué, au-delà de Garoua, direction Maroua.

Nous partons de Douala samedi 23 avril 2011. Nous avons opté pour le taxi. Entassés à 6 dans cette voiture, nous nous dirigeons vers Yaoundé.  Nous arrivons à l’heure pour récupérer nos billets de train pour Ngaoundéré.  Car si vous avez retenu ce que j’ai mentionné dans mon précédent récit, impossible d’obtenir ces billets depuis Douala. Bref, nous avons nos billets en wagons couchettes, le prix est bien entendu plus élevé (22 000 FCFA)  mais franchement ce n’est pas top confort de  voyager en train assis 12 heures durant.  Je vais donc tester le voyage en train couchette ! En attendant le départ du train, nous nous rendons au parc Yannick Noah. Un superbe endroit avec piscine et transats. Nous comatons, nous faisons bronzette.  A Youndé la climat est beaucoup plus clément et nous pouvons alors rester au bord de la piscine sans risquer quelconque liquéfaction.

Allez direction la gare… et en avant vers Ngaoundéré. J’ai déjà fait ce voyage mais je suis persuadé qu’il sera différent du précédent. Et en effet nous avons mis 17 heures pour arriver. Alors merci les couchettes.  Nous retrouvons à la gare notre guide et notre chauffeur. Je pense que c’est vraiment utile de pouvoir compter sur des personnes qui connaissent la région, surtout que nous avons prévu un séjour itinérant. Donc Amarou et Amadou sont là. Nous chargeons rapidement les bagages et faisons le plein d’eau, la route va être longue pour aller jusqu’à Maroua.  C’est parti pour 9 heures de 4X4. Vive le tape-cul. Ça fait une drôle de sensation de voyager dans cet énorme véhicule. Mais vu l’état de la route nous ne pouvions pas faire autrement. Les nids de poules sont en fait des nids d’éléphants.  Les éléphants dorment-ils couchés dans un nid d’ailleurs ? J’ai vraiment l’impression d‘être dans un véhicule blindé. Que doivent passer les personnes que nous croisons ? Quel sentiment provoque-t-on ?

Nous nous arrêtons faire un pause, oh yes, je crois que je n’ai plus de fesse. Si sérieusement ! Nous sommes pour 30 minutes, pas plus à Garoua. Notre chauffeur nous fait vraiment comprendre qu’il ne faut pas trop rouler de nuit que la route est dangereuse. Alors rapidos on bouffe et hop on repart.

Accrochez-vous… 39 heures de voyage ! Enfin nous y sommes. Un super petit hôtel nous ouvre ses portes et ses couches. De toute évidence j’aurais forcément trouvé parfait n’importe quel lieu pour dormir sans être secoué.  Nous sommes dans l’extrême nord. La température n’a rien à voir avec celle de Douala, il fait plus chaud et sec. Il fait 50°C le jour et 35 la nuit.  Une chaleur sèche et étouffante. La poussière est partout, le sable venant du désert recouvre d’une fine pellicule les rues de la ville.  J’oubliais de préciser que l’hôtel n’a pas d’eau mais peu importe qu’on me donne une bassine même avec de l’eau croupie, je m’en fiche, je veux m’asperger et faire un semblant de toilette.

 

Lundi 25 avril :

On est debout très tôt espérant profiter de la fraîcheur matinale (35°C tu fais péter la polaire !!!). Nous partons pour Maga.  C’est un village de pêcheurs. Il est situé sur les bords d’un lac qui sert de frontière entre le Tchad et le Cameroun. Ce ne sont que des frontières très factices. Elles ne prennent pas en compte les réalités ethniques. .  Ici c’est l’ethnie Mouzgoum qui est majoritaire.  C’est vraiment le désert, la végétation est quasi inexistante, je me demande à quoi doit ressembler ce paysage pendant la saison des pluies. Nous visitons  des cases traditionnelles, les mouzgoums ont changé de mode de construction. La méthode traditionnelle demande 6 mois avec une rénovation quasi-totale tous les ans après les pluies. Je comprends pourquoi ils préfèrent la tôle. Par contre dans  ces nouvelles cases je ne te dis pas la chaleur. La tôle étant mondialement reconnue pour être un isolant thermique, tout à fait !

Nous restons sous l’arbre à palabres à discuter avec les hommes du village. Les femmes elles… elles bossent, pendant que messieurs s’exercent aux dames ou à d’autres jeux en pariant parfois l’argent de leurs femmes.  Choc culturel, oui !

Nous  prenons ensuite la pirogue. Nous partons sur le lac……. C’est parti pour le spectacle, une superbe faune, zébus, bœufs,  volatiles en tout genre, et hippopotames. C’est superbe. Notre pirogue nous réserve bien des pannes. Nous nous retrouvons parfois emmêlés dans les algues et autres herbes aquatiques.  Nous nous rapprochons des hipo, la frousse de ma vie. Nous nous sommes trop rapprochés et du coup les mâles nous chargent, le chef de la bande, franchement se rapproche. Puis-je compter sur la pirogue pour faire la course ??? Non ! Je suis certain que tu te marres, moi aussi aujourd’hui mais pas sur le coup !!!  Une expérience inoubliable.  Nous nous arrêtons sur un ilot, les hommes s’affairent à fumer le poisson qu’ils vont ensuite vendre au marché, les femmes nattent et fabriquent des paniers. Nous partageons un moment avec ces personnes super accueillantes. Je m’essaie d’ailleurs à la fabrication des paniers ce qui fait bien rire nos hôtes.

Une fois notre découverte du milieu en pirogue nous allons pique-niquer, c’est sous le porche d’un hôtel en rénovation que nous trouvons un coin d’ombre. Nous nous restaurons de sardine en boite, de maïs et de tomates… je crois que plus jamais je ne souhaite bouffer de la sardine en boîte, j’en ai eu ma dose !!! Nous n’avons eu que cela sous la main pour pique-niquer, le choix  des aliments pour se faire des sandwichs est vraiment  mince.  En faisant le tour de cet hôtel, je crois halluciner, un singe est assis sous un arbre au milieu de la cour. Un singe en effet, mais un singe au bout d’une chaîne. Quel est l’intérêt ? Les singes sont chassés ici et sont en voie d’extinction. C’est vraiment attristant de voir cette pauvre bête attachée et ne pouvant se déplacer.

Notre périple se solde par un  tea time dans les rues de Garoua et une douche bien méritée. Nous profitons de la soirée mangeons le poisson grillé et buvons… la bière !

 

Mardi 26 avril :

Nous profitons de la cour de l’hôtel, partageons un petit déjeuner avec une omelette à la sardine et épices, le matin ça décape ! Sardine partout !  Direction le marché artisanal, vais-je trouver enfin mes chaussures ? Yes ! Et je fais quelques achats (vêtements pour les kids autour de moi, et des babioles en tous genres).

Nous prenons la route pour Mokolo, quelle route !!!! De la piste, de la poussière, des cailloux. J’ai l’impression de faire mon « rendez-vous en Terre inconnue » sans Frédéric Lopez. Les paysages sont spectaculaires. Les cases sont à flanc de montagne. Nous en prenons plein les yeux, c’est superbe. Une pause nous conduit à visiter les cases d’une famille des montagnes. Nous partageons avec eux la bière de mil. C’est pas bon beurk ! Les cases sont toute petites, les ouvertures sont vraiment peu nombreuses et étroites, la lumière n’y pénètre que peu.  Une femme nous montre comment elle écrase le mil, elle chante en même temps, une danse avec pilon. Elle travaille quasiment dans le noir, elle a un trou face à elle qui lui permet d’avoir un rayon de lumière. Les villageois durant notre pause n’ont cessé de rire face à nos réactions. Les échanges sont vraiment sympathiques.

Cet endroit c’est Djinglia, au milieu de nulle part.

L’extrême Nord est vraiment une région désertique, la végétation est rare et disperse. Après plusieurs heures de route parsemées de moments de sieste durant lesquelles tu te croirais dans un shaker, nous arrivons à Mokolo. C’est vraiment étrange, d’un seul coup la piste cesse et laisse place à une route. Nous apercevons notre hôtel : le flamboyant. Bien entendu un superbe flamboyant trône à l’entrée de l’hôtel. Magnifique !

Nous passons la soirée à jouer à pyramide avec un apéro Rhum, nous nous sommes ruinés mais marre de la bière chaude.  Dans les anecdotes à la con, Houmarou, revient et nous dit qu’il a pompé depuis… en avant les fous rires sur les expressions.  Pomper signifie faire des pompes et rien d’autre. Etrange car il est parti avec « une petite » !!!

 

Mercredi 27 avril :

La nuit fut courte car nous avons fait un peu du n’importe quoi. Nous avons piqué la valise et toutes les fringues de Jeff, parti se coucher avant tout le monde. Il ne lui restait plus qu’une robe de Cécile pour se vêtir et venir au petit déjeuner. C’est très bête mais ça fait rire. 

Nous partons après échauffement des zygomatiques pour une rando dans les montagnes. Nous partons à la rencontre de la tribu MAFFA. Ils vivent dans de petites cases,  nous apprenons beaucoup sur leur organisation sociétale, l’échange est riche, très riche. Ce moment reste vraiment sympathique jusqu’au moment où je visite la case du chef, qui est plongée dans l’obscurité. En effet … accroche-toi lecteur, tu vas… avoir peur !  J’avais ma lampe frontale, pourtant, mon sac à dos fermé, mes chaussures lacées… ça n’a pas suffit !!!Une poule a surgi de nulle part ! Sans crier garde, elle s’est mise à voler dans tous les sens… Mon dieu, Je me mets à crier comme un damné, du coup le village se met à rire et à pousser soit disant des cris comme le mien ! No way ! Du coup je me ressaisis (merde allez sors la clepsydre)  et accepte que l’on m’appelle en imitant le bruit des poules. La classe ! Le blanc de poulet !

Dans ce pays ce qui est incroyable c’est le respect des différentes religions. Aucun conflit. Les prêtres sont potes avec les imams. Lors du Ramadan le curé est convié chez l’imam pour rompre le jeun.  Tout le monde vit en paix.

C’est le village des Matakams qui nous a invité et ouvert son histoire. Matakam signifie réfugié, car ces habitants n’ont pas voulu se convertir quand les peuls sont venus du Nord. Ils voulaient rester catholiques et animistes.

Une rencontre riche !

Nous nous rendons ensuite au marché de Mokolo. Très typique, très important dans la région, les gens viennent de loin pour se ravitailler, vendre et échanger. Sur la route nous croisons beaucoup de personnes qui marchent sur le bas-côté, à notre passage les saluts fusent autant que la poussière de la piste vient les recouvrir d’une teinte orangée.

 

Jeudi 28 avril :

Nous quittons le flamboyant direction Rhumsiki. Une fois encore je découvre un nouveau type de paysage.  Je pourrais sortir, en fouillant ma mémoire, tout un tas de vocabulaire appris en cours de géo à la fac, ben non ! En fait tu vois le grand canyon c’est presque pareil, la terre rouge, les rochers, les petites touffes d’herbes !   Le relief y est plus important, des monticules de roches s’érigent de-ci delà.  Et là je ne vois que de la tôle en guise de toiture, comment font-ils pour vivre dans des maisons si chaudes. Question d’habitude….  Lors de la pause déjeuner nous faisons la rencontre de tout un village qui vient nous scruter. Ils ne parlent pas français et nous avons beaucoup de fous rires avec le chef qui a abusé de la bière, qui est complètement bourré il faut le dire, il nous réserve des sourires édentés inoubliables.

Nous arrivons épuisés par les heures de piste à Rhumsiki. La ville est sans électricité depuis 2 jours, un poteau est tombé. Ce qui signifie que l’eau fraîche tant désirée depuis des heures et ben tu peux t’asseoir dessus ! Ah la vie de routard ! Le pire c’est que cette coupure risque de durer des jours voire des semaines.  Nous nous délestons aussitôt de nos bagages et commençons l’ascension du mont. Un spectacle spectaculaire !!! ;-)

Je ne vais pas monter tout en haut, trop le vertige et surtout monter pas de soucis mais redescendre je ne suis malheureusement pas assez kamikaze.  Houmarou, nous conte l’histoire, la légende du premier habitant : Siki, il est venu se réfugier tout en haut de ce mont et n’en est jamais reparti, créant ainsi un village. Tous les ans des milliers de personnes viennent pour la cérémonie d’intronisation des garçons devenus adultes. J’essaierai d’y retourner à cette époque-ci  l’année prochaine ?

C’est une nuit horrible qui nous attend, les moustiques ne nous épargnent pas ! Nous devons en plus nous lever vers 5h00 pour partir en treck.

 

Vendredi 29 avril :

C’est donc au petit matin que nous chaussons nos belles pompes décathlon et entonnons chansons en tous styles.  C’est parti pour 8 heures de marche, la journée s’annonce chaude, pas de nuages en vue. Noura au bout d’une heure se rend compte que ses pompes ont rendu l’âme, et ben oui elle n’avait pas opté pour décathlon.  Elle va finir la rando avec les sandales de Jeff et des chaussettes quechua, ironie du sort, salaud ! Elle va même payer de sa témérité, elle se tort la cheville. Elle va déguster durant toute la rando.  Nous traversons des petits villages, les gens viennent nous saluer et nous échangeons quelques mots.  Les gens sont vraiment très accueillants. Nous tombons en plus le jour de la cérémonie d’intronisation de 4 villages. Les jeunes hommes ont le corps recouvert de dessins faits à la peinture. Ils ont autour du cou une flûte et en sautant en l’air soufflent dedans : deux notes répétées ainsi à la suite depuis des heures. Ils ne s’arrêtent pas de jouer et courent de villages en villages.  Un groupe s’arrête et nous parle de leur cérémonie, de leur tradition.  Celui qui nous parle est étudiant en droit à Ngaoundéré et est rentré pour remplir « son devoir ». Il se devait d’être là et d’honorer ainsi sa culture, ses traditions donc ses ancêtres. J’entends même après des semaines ce son dans la vallée des flûtes. C’est incroyable les souvenirs auditifs. Des sons se collent à des images parfois.

Bon je m’égare. Bref on marche, on a chaud, on commence à se plaindre, à simuler des malaises pour que notre guide baisse la cadence. Nous n’avons plus d’eau… On va mourir ! J’en rajoute, mais on a eu un peu beaucoup chaud c’est vrai. On se pause dans un village, on mange : sardines, maïs et pain. Hum un régal ! Là d’un seul coup le ciel devient noir. Une averse nous saisit. On court se réfugier dans une case. Avec les copains on est trempé et on en rit comme des baleines. Jeff se moque de nous car lui a apporté son k-way, ahhh monsieur pense à tout. Il le sort et là c’est celui de sa fille 3 ans ! La classe !!!! Nous chantons et dansons, des enfants viennent et on les invites à chanter avec nous. Le deal est passé : on leur apprend un chant et ils doivent faire de même, un moment fort  en émotions.  Nous devons repartir. Ne pas trainer car l’averse nous a fait prendre du retard. Les chemins que nous empruntons sont glissants et nous devons parfois jouer les acrobates pour ne pas tomber dans des trous d’eau. Noura en chie.  On arrive au village. J’ai oublié de dire que nous allions dans ce village précisément pour assister à un mariage.

Nous devons y passer la nuit, le village est fort agréable, bien ombragé mais le confort y est plus que rudimentaire. Des trous font office de WC, odeurs et mouches garanties. Nous nous reposons un peu puis nous nous dirigeons au mariage. Il ne faut pas imaginer la salle des fêtes avec un repas qui durerait plusieurs heures. Non. C’est un rituel bien différent. Les mariés sont entourés de leurs témoins vêtus de la même façon. Ils restent debout et nous attendons notre tour pour le farotage. C’est une pratique qui consiste à coller des billets ou les lancer sur les mariés. Nous avons du échanger notre argent contre l’argent tchadien, la partie dure ainsi bien plus longtemps.

Vu notre état de fatigue la soirée ne va pas s’éterniser et nous rentrons dans notre case. Nous dînons à la lueur de nos lampes frontales. Puis Houmarou commence à manipuler la cheville de Noura, horreur, vraiment je ne crois pas avoir entendu et vu quelqu’un hurler et souffrir autant. Mais le résultat fut à la hauteur car le lendemain Noura a pu tout de même reprendre la route.

Je me souviens avoir peiné à dormir, car vraiment la frousse d’insectes en tous genres m’a quelque peu… perturbé !

 

Samedi 30 avril :

Le lendemain nous reprenons la route. Après plusieurs de marche nous retrouvons notre village de départ. Nous allons nous décrasser puis manger… Après cette précision, que dis-je cette information tant essentielle, je vais vous parler du sorcier au crabe.

C’est un vieil homme qui lit l’avenir grâce à un crabe qu’il dépose dans une amphore. Dans ce réceptacle il y a des morceaux d’argile. Le crabe une fois le couvercle déposé va se balader et déplacer ces morceaux d’argile. Le vieil homme lit donc … l’avenir ?

Moi très honnêtement je n’ai pas été marqué par ses prédictions, d’autres n’en diraient pas autant, j’en suis persuadé.  Mais en tout cas une fois de plus c’est vraiment très intéressant de rencontrer et de partager des cultures si différentes.

Nous reprenons la route après quelques achats dans le village. Les enfants que j’avais rencontrés deux jours auparavant viennent me revoir et je leur offre un ballon de foot pour tout leur petite bande. Alors laisse tomber le bonheur que tu peux lire dans leurs yeux.

Nous reprenons ensuite la route….  Deux jours de route pour nous diriger vers le parc naturel de bouba ndjidda.

 

Du 2 au 4 mai : le parc de Bouba Ndjidda

Nous arrivons bien crevés au parc. La route fut longue. Nous ne veillons pas et pour cause : plus d’électricité à partir de 22h. Une chaleur vraiment terrible, nous passons deux jours très difficiles, car la nuit tu ne dors pas et le jour tu as l’impression de … mourir. Mais une chance les animaux sont au rendez-vous. Une fois de plus je suis touché pas tout ce que je vois. Observer des animaux dans leur environnement naturel c’est magique. Nos excursions sont vraiment très sympas.

Nous partons tôt le matin, le levé est à 5heures, puis nous rentrons vers 11h et attendons la fin d’après-midi pour repartir.

Ce parc est à conseiller, il est riche en animaux, mais par contre les patrons sont… ce qu’ils sont. Droit de réserve oblige je laisse votre imagination débordante vagabonder.

Une fois de plus nous n’avons pas fait d’économie sur les heures de fous rires. Nos zygomatiques sont autant la fête que nos mirettes.

 

5 mai : Toutes les bonnes choses ont une fin !

Et oui, retour à Douala, retour en classe, attente des vacances suivantes. Que la vie est dure !!!!

 

Et voilà une année au Cameroun de passée en un éclair.

Bon je sais je n'ai posté que cet article tardivement. Merci à tous pour vos visites, vos remarques et votre envie de me lire, ça fait plaisir!



24/09/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour