un prof au cameroun

vacances de février avec ses drôles de dames

Nous sommes le 9 avril. Je suis à Kribi. Un après-midi calme et reposant m’attend. Faut dire que l’arrivée fut bien arrosée jusqu’à tard dans la nuit. Du coup aujourd’hui je ne vois comme seule et unique attitude à adopter : ne rien faire. Profiter de ce calme, du bruit des vagues, d’une maison fraîche et commencer le récit de mes vacances. Une fois hors de Douala un seul désire t’anime, celui de t’évader de la ville et du quotidien parfois oppressant. C’est même un besoin.

Je suis parti avec une petite troupe de collègues ma foi, bien sympathiques, et chacun évolue à son rythme. Non mais franchement cette opportunité de lieu de week-end n’a pas de prix. J’oubliais de stipuler que cette énorme baraque nous est prêtée par une collègue qui en est propriétaire.

Du coup, c’est de cet endroit que je vais écrire le récit de mes vacances dernières. Tout en pensant aux prochaines. Que la vie est dure !

Chantal, Gladys et Cathy sont arrivées le samedi 19 février à Douala airport ! Oh qu’il était temps de voir des amies de France débarquer. Apporter un peu de je ne sais quoi de réconfortant et de chaleureux. La veille Jam Lam et le family Band se produisait, les bières et le rhum avaient coulé à flot en guise de cérémonial de fin de premier concert. Mais je me devais d’avoir la pêche et d’assurer et ce dès leur arrivée. C’est d’ailleurs ce que j’ai gardé en tête durant tout leur séjour. Etre au top. Pourquoi me suis-je dis cela ? Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, Pénylène (rappel : collègue de Douala, expat comme moi) m’a prévenu : « lorsque que tu reçois potes ou famille tu dois assurer, montrer que tu maîtrises un minimum et faire le tour opérator. Puis, Fréd tu nous as quittés, nous privant de tes mots, tes pensées, tes réflexions, je suis triste sans toi. Alors se booster, encore une nouvelle fois, c’était la seule solution. Faire un bon appel du pied pour se propulser loin de ce fond. Enfin, quel beau challenge que de présenter ce que tu connais de ton nouvel environnement. Et surtout, quel bonheur d’accueillir ses potes et de tout faire pour leur montrer à quel point t’es touché par leur venue. Merci encore les filles.

Je pars donc les chercher à l’aéroport, ce lieu si paisible, si serein, et tant secure !!! Saisir l’ironie de mes propos est primordial. A Douala airport, c’est chaud, c’est chiant ! Tu dois être aux aguets pour ne pas te faire tirer quoique ce soit. Ou même je flippais qu’elles n’aient pas reçu mon courriel, leur ordonnant (oui c’est le terme) de ne laisser prendre quelconque bagage par un type qui pourrait même se prétendre être de la douane. Attente au milieu de la foule, approcher de la porte d’arrivée des voyageurs demanderait une bonne maîtrise du pot de vin et surtout la bonne attitude. Ce dont je ne suis pas encore détenteur ! Bref, elles arrivent ! Emotion et tout et tout, naturellement. Premier voyage à 7 dans le taxi avec les bagages ! Les premiers éclats de rires et les premiers échanges. Arrivée chez moi, première castel beer. Les arachides.  Des débuts de conversations ne demandant qu’à être développées. Après ce premier apéro, je décide de conduire ces dames et mes potes camerounais, rue de la joie dans le quartier Bali. Imagine une rue peu passante doucement rythmée par une musique locale bien agréable. Nous y buvons encore de la castel beer et mangeons ce fameux poisson braisé avec son miondo (un explication et des anecdotes suivent) et frites de plantain.  Belle première soirée ! Première mission accomplie !

 

Deuxième jour : après une courte nuit, nous prenons la route de bonne heure et de bonne humeur vers notre première ville étape Yaoundé. Nous prenons le bus.  Prendre le ticket demande bien de la patience. Il faut imaginer pas mal de monde agglutiné auprès d’une caisse, une personne qui enregistre les noms des passagers à un rythme défiant l’arrêt sur image et attendre l’arrivée du bus qui te compte parmi ses courageux usagers. Tu ne peux savoir le numéro du bus que tu dois prendre. Alors on questionne, on essaie de paraître dans son  élément pour ne pas être trop accaparé par les vendeurs en tous genres. Allez c’est parti, dans le bus nous ne sommes pas les uns avec les autres mais qu’importe, je choisis le moment pour rattraper quelques heures de sommeil. Super easy quand tu es collé par la sueur à ton voisin que tu as simplement la place pour te tenir droit comme un piquet ! Il faut gagner de la place, mettre un max de personnes. De superbes paysages bordent notre route, la végétation change énormément sur ces kilomètres séparant Douala à Yaoundé.

 Ah une pause : ouf le temps de pisser et c’est reparti. Enfin pas pour tout le monde, car une des drôles de dames m’accompagnant n’a pu se soulager. Disons que certes le bus fait un arrêt, mais quel arrêt ? Nous ne devons pas perdre de temps à nous éloigner pour chercher un peu d’intimité. Alors pissons tous ensemble juste à la descente de bus ! La grande classe. Ben oui, ça peut bloquer !!!! Surtout si le chauffeur se met à klaxonner pour te rappeler qu’il est temps de reprendre la route, et qu’il est joyeusement accompagné par les « oh !!!! Hé tu viens la blanche!!! » des autres voyageurs !

Yaoundé . Nous allons déposer nos bagages chez Christian un pote de Yaoundé. Puis un déjeuner dans un petit restau de quoi permettre à mes aventurières de découvrir un nouveau plat typique camerounais. Après nous avons rendez-vous avec un commissaire qui serait susceptible de nous obtenir des places en couchette pour Ngaoundéré.  Nous lui payons la bière et devons attendre son appel qui nous confirmera si nous avons des places ou non.

Nous nous rendons par la suite chez Fabienne une collègue de l’école française de Yaoundé. Nous avons eu un superbe accueil.  Une belle soirée de conversations riches et variées et un plateau de riz et de poisson cuisinés par Raymond. Raymond c’est le genre de type que tu rencontres et que tu ne peux oublier.  Il vient du Rwanda. Il est Hutu. Ce n’est pas lors de cette soirée que je découvrirai son histoire, le génocide. Ce n’est que lorsque que je suis retourné à Yaoundé plus tard, chez Fabienne, que Raymond s’est livré.  Quoiqu’il en soit, nous nous entassons tous dans une même chambre déployant nos tapis de sol et nos duvets.  Nous dormons, nous nous écroulons, et même les premières piqures de ces voraces de moustiques de nous empêcheront pas de sombrer au pays des rêves.


 

Le lendemain, troisième jour, nous trainons, nous prenons le temps de partager le petit déjeuner et de discuter dans le merveilleux coin de paradis qu’est le jardin courette de Fabienne. Nous achetons les beignets typiques d’ici pour nous remplir comme il se doit notre panse. Une longue journée et nuit nous attendent. Nous nous dirigeons ensuite vers le marché de quartier, très traditionnel. Une découverte pour les filles du marché camerounais. Elles demandent aux mamas d’où viennent leurs produits et quels sont les noms de ces légumes que l’on ne trouve pas en Europe. Fabienne en vient à une conversation musclée avec une femme qui vend des avocats.  Elle voulait nous les vendre le triple si ce n’est plus que le prix pratiqué.  Comme je l’ai souvent expliqué, les blancs ici ne paient pas le même prix que les locaux. C’est normal lorsque cela reste dans des prix raisonnables. Les camerounais pensent que tu es plein aux as du moment que tu es blancs. Il est vrai que les blancs peuvent être très riches ici, mais certains en contrat de résident qui ne ressemble en rien à celui des expat’ vivent bien mais pas dans l’opulence. Bref !

Nous buvons et mangeons dans un snack sur le marché puis récupérons nos bagages pour la gare ferroviaire.  Une autre aventure commence. Le temps a changé. Il se met à pleuvoir des cordes. Je fais la queue avec Lam sous la pluie pour tenter d’obtenir des billets de train. Imaginez, une gare avec ses guichets à l’extérieur, aucun ordre ne règne. Il faut jouer du coude à coude pour s’approcher de la personne qui vend les billets. Grimpé sur le marche pied et m’agrippant aux barreaux du guichet je patiente, trempé. Je prends mon mal en patience. Le niveau de l’eau augmente, où est le Titanic ?? Pour faire ces quelques 870 kms en train entre Yaoundé et Ngaoudéré, quasi impossible de réserver. Oui impossible, car il y a trop souvent de déraillements, la seule est unique voie ferrée ne fonctionnant pas parfois pendant plusieurs jours.  A l’aller nous avons de la chance car, au bout de deux heures nous avons les billets. Sans compter que Lam, très tôt le matin, s’était rendu à la gare pour pré réserver nos billets ce qui se fait avec un peu d’argent mais là no way, on s’est fait avoir ! 

18h30 : le départ. Un long voyage assis de 12h minimum nous attend. Nous n’avons pu obtenir de place en couchette. Alors nous devons rester assis sur ces sièges qui sont d’un confort assez rudimentaire. Un accoudoir énorme sépare mon siège de celui de Gladys et nous devons nous en accommoder, car impossible de le remonter. Le train nous offre un voyage aux nombreuses secousses et arrêts. Oui ce n’est pas la SNCF et encore moins le TGV. A chaque arrêt une odeur envahit la voiture. Une odeur de manioc, une odeur très acide, je ne sais quel qualificatif employer,  alors je dirais que c’est une odeur proche de l’ammoniac, de l’urine…  Nous peinons à trouver le sommeil. Les arrêts et les secousses sont sonores.  « Bâtons, bâtons, bâtons », « miel, miel », « bananes »…. Des personnes dans la pénombre nous proposent toutes sortes de bouffe.

Même dans le train, des vendeurs nous font des démonstrations énormes, le M6 boutique peut aller se rhabiller. Une brosse à dent 6 fonctions, unique au monde, et la pochette aux mille et un usages. Un compartiment avec, attention…. Fermeture éclaire.

La nuit dans le train va donc nous demander de prendre sur nous, nous n’avons pas beaucoup dormi mais avons pas mal ri.  Nos tronches à l’arrivée vont démontrer que la nuit ne fut pas des plus reposantes.

Quelques minutes avant notre arrivée, j’ouvre les yeux et découvre un paysage vraiment différent de tout  ce que j’ai pu voir du Cameroun jusqu’à présent.  Un paysage de steppe, un  paysage à la végétation rase, un paysage désertique. C’est spectaculaire. Le soleil du matin offre de magnifiques couleurs. La température à la sortie du train est encore supportable et nous savons ce qui nous attend. Nous prenons directement le bus en direction de Maroua et nous nous arrêtons à l’entrée du parc  de la Bénoué.  C’est une réserve dirigée par WWF.

Voilà comment j’avais planifié les choses. Nous devions nous arrêter devant l’entrée de la Bénoué puis appeler le contact que j’avais et il viendrait nous chercher.  Bien no way. Pas de réseau dans le campement, suis-je bête ! Alors des ben skinners sortant de nulle part viennent nous proposer leur service moyennant une somme énorme. Dans cette région le carburant se fait rare et cher. Je négocie pendant un long moment. Pas moyen. Nous arrêtons une voiture, qui nous y conduit. Le chauffeur de cette voiture, fait descendre les personnes qu’il a à bord pour nous prendre. Incroyable mais vrai ! Les occupants laissent leur place, ils attendront que le chauffeur revienne. Il y a 34 kms de piste pour arriver au campement. A pied impossible !  La chaleur est de plus en plus importante. Chantal notre infirmière de choc réanime plusieurs fois Madame Bodin. Non je plaisante. Mais les foulards et autres tissus en fichus sont de sortie. Surtout lorsque nous tombons en rade. La voiture a chauffé, il nous faut attendre que la température du moteur ou de je ne sais quoi diminue. Nous voyons quelques cervidés et autres animaux non identifiables qui nous confirment que nous sommes au bon endroit et que le spectacle va en valoir le coup.

Le campement que nous découvrons est un lieu paisible. D’ailleurs Cathy s’y verrait bien y vivre. Moi franchement je m’y ferais chier. Les singes en matière de dialogues ne sont pas fortiches.

Dès le lendemain notre premier safari nous attend. Nous allons végéter le reste de la journée, nous reposer en admirant et en profitant de ce cadre magnifique. Une rivière est au premier plan accompagnée de rochers, et de falaises superbes.  Des sièges nous offrent le repos idéal. Et tout ceci agrémenté une fois de plus de riches conversations.

Quatrième jour :

Nous nous réveillons de bonne heure, et partons le plus tôt possible, avant que cette chaleur accablante ne contraigne les animaux à se réfugier dans les broussailles.  Le spectacle est à la hauteur de nos espérances. La mare aux hippopotames est inoubliable. Loin de prendre conscience du danger réel, nous descendons nous asseoir au bord de ce plan d’eau. Et observons sans parler ces animaux : hippo et croco.

Toute l’excursion est super. 

Déjeuner et franches rigolades (ça faisait longtemps que tant de conneries ne furent pas échangées).

C’est en fin de journée que nous repartons et là nous avons eu la chance d’en prendre plein les yeux. Tout plein de girafes. Incroyable élégance. Au départ, petits joueurs, nous n’en voyons que deux, puis plus loin tout un troupeau (alors est-ce le terme ?). Elles sont curieuses, se rapprochent et nous observent comme nous le faisons nous même.  Au total, sans nous avons vu 26 girafes.

Qu’avons-nous vu également : singes, babouins (Rafiki pour les intimes), phacochères (Pumba), et autres personnages seconds de …. The Lion King !!!!!

C’est parti pour quelques noms … franchement je n’en connaissais pas la moitié !

Hippotrague, Cob de buffon, Guib Harnaché, Cob defassa, cephalophe à flanc roux et de grimm.

Nous discutons avec la responsable d’une ONG qui est présente avec toute une équipe pour apprendre les bases de l’accueil des touristes. Ce qui n’est pas une mince affaire, ici rien n’est prévu pour le tourisme, pas d’info aucune facilité d’accès, le Cameroun ne fait rien pour développer le tourisme, caste de débat, est-ce bien ou non.

Et c’est après un repas rythmé par les mélodies de Lam à la guitare que nous irons nous coucher, Can you feel the love tonight ?


 

Cinquième jour.  Jeudi 24 février

Le conservateur de la réserve, Saloh, ça ne s’invente pas, nous reconduit aux portes de son paradis terrestre. Nous quittons ce superbe endroit. Nous nous retrouvons à proximité d’un petit village, nous avons eu de la chance, car c’est le jour du grand marché. Une fois encore je suis déçu. Trop peu d’articles d’artisanat ne sont vendus. Je retrouve encore toutes ces copies de paladium, de maillots de foot… etc sauf ici plus d’épices et de plantes locales, comme le faro.

Ce n’est pas ici que je vais trouver mes chaussures, c’est con mais je rame pour trouver de bonnes sandales. En voilà une belle confession !!!!

Après le marché nous discutons pour obtenir une voiture avec chauffeur qui nous reconduirait à Ngaoundéré, pour reprendre le train. Nous trouvons assez rapidement, nous n’avons pas cuit au soleil. Entassés dans la voiture nous quittons le Nord et rejoignons tranquillement et sans soucis notre ville ferroviaire.

Je me souviens d’un très bon moment à côté de Chantal dans la voiture taxi. Des moments, des heures qui s’ancrent tels des petites perles d’instants vraiment riches.

Nous arrivons donc à Ngaoundéré, nous nous rendons directement à la gare. Une belle est grande surprise nous attendait. Nous décidons de manger dans un snack en face de la gare, et pendant que nous commandons, Lam trouve que beaucoup de personnes sont présentes et attendent. Nous sommes en début d’après-midi et le train ne part qu’une fois par jour et à 18h30.  En fait, nous apprenons qu’un déraillement a eu lieu il y a deux jours et qu’aucun train n’a pu circuler. Par conséquent, deux jours de décalage. Merde, l’avion de Chantal qui est dans deux jours, ce n’est pas possible !!!!

Et c’est parti pour la folle aventure : « trouver un moyen de rentrer à Douala à temps pour l’avion de Chantal ».

Lam tente de faire appel à tous les contacts qu’il a, ça ne donne rien. Des personnes attendent avec leurs enfants dans la gare depuis deux jours. Prendre un taxi brousse et rencontrer des coupeurs de route pas top funcky, ça le fait bof. Du coup, je résume mais nous avons eu des places assises en première classe (top confort, égal à une 4ème classe SNCF).  Ce ne sera pas pour cette fois que j’aurais une place en couchette, et pourtant je suis allé camper à la gare à 6h30 le matin. Et nous avons fait la queue deux heures l’après-midi, ce qui nous a tout de même permis d’avoir des billet en première, car la seconde c’est des sièges en bois à trois sur un siège pour deux.

Je reprends le déroulement de cette journée à Ngaoundéré. Nous avons squaté chez Salif, un pote de Lam, une belle rencontre. Un cuisto qui a fait ses études en Russie. Un accueil du feu de Dieu.  Bien claqué cette case nous est apparue comme un véritable paradis, avec sa courette et les petits voisins. Des gamins trop mignons.

« tu crois quand je serai grand que j’aurai des poils sur les bras comme toi ? » «  tu crois que je serai blanc un jour ? »

Des échanges et de belles marques d’affection.

Vendredi 25 février :

Départ de Ngaoudéré après une visite du palais du Lamido, le représentant de la loi islamique de la région. Et surtout nous avons eu l’opportunité grâce à Guy qui travaille pour une ONG italienne, que j’avais rencontré à la gare le matin, de visiter un orphelinat tenu par des sœurs italiennes. Quel moment, quel échange !!! Elles se battent et la sœur « responsable » de l’orphelinat est là depuis 30 ans.

J’aime ces voyages qui t’enrichissent à jamais.

Nous reprenons le train, et quelle joie l’accoudoir peut se relever. Décidemment c’est la première classe !

 

Samedi 26 février :

Nous arrivons au petit matin à Yaoundé, nous avons un peu dormi. Sauf madame Bodin qui paisiblement a passé une nuit de 8 heures sereinement ! The queen Gladys!

Les clopes fumées entre deux wagons la tête dans le cul, cet air frais au milieu de la nuit accompagné des voix des vendeurs.  Les militaires qui remplissent notre voiture, ils escortaient une personne surement importante. Mystère….

Nous allons chez Fabienne prendre un petit déjeuner et après avoir vainement tenté de conduire les filles au marché central de Yaoundé nous reprenons le bus direction Douala.

Chaud, très chaud ! Une rencontre fort sympathique dans le bus avec une autre Chantal. Hélas elle n’aura pas accompli sa mission de caser un de ses 6 fils avec Cathy ! Merde !

Nous arrivons chez moi et nous nous posons. Ça fait du bien, la semaine de road trip fut intense. La soirée castelerisée  (sauf à minuit j’ai pris une 33, normal !) rue de la joie à Akwa, poisson grillé et plantain.  Le miondo juste pour moi.

Dimanche 27 février !

Grasse mat’, promenade dans Douala, qui est beaucoup plus calme aux heures de messes.

Un moment super sympathique au marché aux fleurs de douala, nous avons joué à l’awalé avec les vendeurs et les filles ont pu faire leurs achats.

Hélas une première super routarde me quitte. Il est l’heure de la reconduire à l’aéroport avant que les potes collègues n’arrivent pour fêter mes 33 ans.

Soirée bien sympathique avec échanges sur cette première semaine des uns et des autres.

 

Lundi 28 février au vendredi 4 mars.

Ahhhh Kribi.

Je ne vais pas vous décrire nos journées à la plage, ni les belles couleurs que nous avons prises, ni les promenades sur la plage en direction des chutes de la Lobé.

Par contre, des anecdotes tout de même.

Une vidéo avec une vague qui balaie de manière impériale Cathy, vidéo mise aux enchères.

Une visite du village pygmée, incroyable, le sketch sera délivré en live, ce n’est pas racontable autrement.

Et tant d’autres…………

Puis elles quittent, comme on dit ici, elles rentrent au pays, bien tristounet le Lionel mais remonté à bloc et conquis par ce beau pays !

 

Note de l’auteur :  Je me suis demandé si je devais mettre en gras les grandes lignes, car j’ai bien peur que mon récit ne soit pas haletant !!! Ben quoi je ne suis pas Marc Lévy ou Douglas Kennedy……. Plutôt Flaubert !!! ;-) Humilité ma tendre ma douce :-)

 

 

 

 

 

 

 



16/04/2011
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